Depuis le début de l’année, le film français « the Artist » n’arrête pas de faire parler de lui. Enchaînant les succès dans les évènements internationaux le plus réputé, Oscar et César, un hommage au cinéma muet, une consécration à une ancienne forme de dialogue corporel, en employant l’importance des gestes des personnages plus tôt que le langage parlé habituel.
« The Artist » remet au goût du jour cette forme de communication de plus en plus perdue au 21° siècle, siècle des nouvelles technologies de communication (TIC) avec l’émergence d’internet, des Smartphones qui nous encouragent, voir nous orientent, à une forme de communication écrite, incessante au travail comme dans la sphère privée.
Sommes-nous dans une désespérance de mode de communication actuelle, un vrai retour à la simplicité du passé ?
Va t-on se réveiller un jour avec l’histoire de l’homme troglodyte qui a commencé a parler à la nature avec ses moyens en imitant le bruit des oiseaux et du vent ?
Sommes-nous dans une recherche d’autres moyens de dialogue ou l’état actuel des choses montre qu’un dialogue rompu a pu créer un conflit, une révolution, une intolérance de l’autre, et même une division ?
Comment ferons-nous demain si on n’arrêt d’insister sur le dialogue entre les gens différents ? Ce dialogue pourrait-il devenir impossible ou provoquer, comme on l’appel, un clash de civilisation ?
Positionner au premier rang la différence à la place de la tolérance.
Comment faisons-nous aujourd’hui dans des environnements complètement différents, entre des pays qui n’en sont pas aux mêmes stades d’égalité ?
Un pays du nord en pleine crise et un pays du sud en pleine émergence, en recherche d’identité et en attente d’autre forme de dialogue pour favoriser le partenariat.
Comment faisons nous aujourd’hui dans une nécessité absolue pour coopérer, parler, échanger, partager pour continuer à exister dans un environnement menaçant ?
Quelle forme de dialogue pouvons-nous employer pour créer une autre forme équitable de partenariat ?
A l’image de cette peinture, symbolisant une fracture quelconque entre deux générations, deux pays, deux avenirs….
Avec leurs deux visages, les deux souhaitant un changement de leur avenir, le premier pour ses besoins, et le second, en quête de liberté et de paix.
Une quête de la consommation en détruisant l’avenir de notre future génération : plus de CO2, plus de pollution, plus d’énergie, moins d’eau, moins d’espace, moins de forets ou le dialogue entre génération est complètement perdu.
Pour diminuer cette fracture, en est-il de la responsabilités des sociétés, des académiciens, des leaders politiques, de retrouver un équilibre, d’établir un scénario gagnant-gagnant commun ?
Ou est ce que « the artist » a pu flairer l’envie de la société à un retour en arrière ?
Est –ce que T S Elliot a eu raison de dire :
« Where is the wisdom we have lost in knowledge ? »
« where is the knowledge we have lost in information ? »