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� R�vons la ville �. Cette parodie depuis longtemps nous passionne, laissant place � l�imaginaire et � la r�flexion logique rationnelle. Cette r�flexion ne pr�sente pas juste une utopie mais une v�rit� et une demande interne de vivre mieux en harmonie avec la nature.
Dans l�histoire Grecque, Aristophane se moquait d�Hippodamos et de la construction au cordeau de la ville de Millet dans la pi�ce � Les Oiseaux � (414 av.JC) : � Je prendrai mes dimensions avec une r�gle droite que j�applique de mani�re que le cercle devienne carr�. Au centre il y aura une place publique, o� aboutiront des rues droites convergeant vers le cercle m�me et, comme d�un astre lui- m�me rond, partiront en tous sens des rayons droit �. Les sages de l��poque fuyaient une cit� trop rationnelle, devenue invivable, pour fonder, entre ciel et terre, une ville sans contraintes. Aujourd�hui, organisons-nous encore notre ville sur cette logique mesur�e sans prendre une �me particuli�re � une telle d�finition ?
Aujourd�hui nous parlons de nouveau des Green Cities, que cache cette notion ?
Une ville qui respire correctement sans le poids des nuages de pollution industrielle ou urbanistique capable de l��touffer avec le temps.
Une ville capable de g�rer ses terres charg�es par l�histoire industrielle lourde gr�ce � une d�pollution � la source de son milieu (bact�rie capable de manger la pollution m�tallique et ou encore des plantes qui dig�rent la pollution anthropique).
Une ville capable de caresser le visage de soleil et absorber le vent gr�ce � l�installation sur le dos de ses b�timents des plateaux capable d�accueillir les rayons de soleil comme pour construire une sorte de dialogue de Platon : l�image de bien �tre pour faire fonctionner la ville ind�pendamment de toute une autre sorte d��nergie �.
Un fonctionnement id�ologique et utopique o� le bien �tre de soi et la bonnet� et la paix envers les autres ne peux se s�parer d�une technologie avanc�e.
L�essentiel peut �tre l� mais nous n�oublions pas que l�essentiel est toujours l�homme en harmonie avec son syst�me technologique d�veloppant et sa nature.
Une image qui reste grav�e dans ma m�moire est celle de Beyrouth, pendant les conflits de 2007. Cette ville meurtrie par les conflits o� ses rues et ses plages souffrent de la derni�re mar�e noire, o� son centre-ville et ses b�timents portent encore les traces des balles de la guerre civile comme pour rester t�moins des b�tises de l�homme. Ce jour-l�, le 20 juillet 2007 j�ai senti Beyrouth comme une ville fatigu�e et accabl�e par la guerre, cherchant d�sesp�r�ment � oublier son pass� et � retrouver sa joie de vivre. Aujourd�hui, j�ai une pens�e �galement pour toutes les autres villes qui subissent la guerre, et o� le conflit leur efface une partie identitaire.
Et comment allons-nous reconstruire de nouveau ? Comment nous allons, avec nos technologies europ�ennes, avancer et revisiter ces villes souffrant de la guerre ainsi que d�une planification urbaine non �tudi�e. Il y a la n�cessit� d�une construction d�un dialogue humain et technologique pour que nous avancions mais aussi et pour que ces villes avancent.
Une phrase qui m�interpelle est une phrase de Michel Ragon tir�e de l�ouvrage � L�homme et les villes � (1995) : � Tout le monde r�ve d�une cit� id�ale. Sauf ceux qui consid�rent comme satisfaisante la ville qu�ils habitent. Mais ils sont rares. Aussi rares que ceux qui trouvent parfaite la soci�t� dans laquelle ils vivent. Le philosophe dans sa biblioth�que et le d�racin� dans son bidonville r�vent d�une ville qui puisse satisfaire aussi bien leur quotidiennet� que leurs fantasmes. �
Because good manners and professionalism incopatibles, adopts an ethical code for 2012